Auto-Entrepreneur : êtes-vous BIC ou BNC ?

Au moment de créer (ou de faire évoluer) votre micro-entreprise, une question revient toujours : êtes-vous en BIC ou en BNC ? Cette distinction n’est pas qu’un détail technique : elle impacte vos abattements fiscaux, vos cotisations sociales, vos plafonds, et parfois même votre TVA. On fait le point simplement — avec des exemples concrets — pour sécuriser vos choix dès maintenant.

🧾 BIC vs BNC : les définitions qui comptent

Avant de penser chiffres, taux ou plafonds, il faut savoir dans quelle case fiscale vous rentrez. Cette classification est faite par l’administration au moment de votre déclaration d’activité, et elle influence vos abattements, vos cotisations et vos obligations.

  • BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) : regroupe les activités commerciales, artisanales ou industrielles. Cela inclut la vente de produits (e-commerce, boutique physique), la fabrication, la restauration, les prestations artisanales, mais aussi certaines activités spécifiques comme la location meublée non professionnelle.
  • BNC (Bénéfices Non Commerciaux) : concerne les activités libérales ou à forte valeur intellectuelle. On y retrouve les consultants, formateurs, développeurs web, graphistes, coachs, professions de santé non salariées, auteurs, etc.

📚 Catégories d’imposition (micro-BIC / micro-BNC)

En micro-entreprise, votre chiffre d’affaires ne correspond pas directement à votre bénéfice imposable. L’administration applique un abattement forfaitaire censé représenter vos charges, puis calcule l’impôt sur le revenu sur le montant restant.

Il existe deux grands régimes fiscaux :

  • Micro-BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux)
    • 71 % d’abattement pour les activités de vente de marchandises, d’objets, de denrées à emporter ou à consommer sur place, ainsi que pour l’hébergement (gîtes, chambres d’hôtes, meublés de tourisme).
    • 50 % d’abattement pour les prestations de services commerciales ou artisanales (plombier, coiffeur, graphiste artisan, photographe artisan…).
  • Micro-BNC (Bénéfices Non Commerciaux)
    • 34 % d’abattement pour les activités libérales (consultant, formateur, développeur web, métiers de la santé non salariés, coach…).

📌 Exemple : Si vous êtes consultant en micro-BNC avec un CA de 30 000 €, l’administration considère que 34 % (soit 10 200 €) représentent vos charges. Votre bénéfice imposable sera donc de 19 800 €.

💡 À retenir :

  • Vous ne pouvez pas déduire vos frais réels en micro-BIC ou micro-BNC.
  • Ces abattements sont forfaitaires : que vous ayez beaucoup ou peu de charges, le taux reste le même.
  • Le choix entre BIC et BNC ne se fait pas en fonction du taux d’abattement, mais de la nature de votre activité.

📈 Plafonds de chiffre d’affaires du régime micro (2025)

Un cadre clair pour rester en micro-entreprise

En 2025, la micro‑entreprise reste un dispositif simple, à condition de ne pas dépasser certaines limites. Voici ce que vous devez savoir :

  • Activités commerciales, artisanales, restauration, hébergement (BIC) → Plafond global de 188 700 € HT. Si vous dépassez deux années de suite ce montant, vous basculez au régime réel à compter du 1ᵉʳ janvier suivant.
  • Prestations de services (BIC) et activités libérales (BNC) → Plafond maximal de 77 700 € HT. Le même mécanisme de dépassement s’applique pour la sortie automatique du régime micro.
  • Cas particulier : location meublée de tourisme non classée → Plafond abaissé à 15 000 € HT pour 2025.
  • Location meublée classée et chambres d’hôtes → Reprise du plafond commun de 188 700 € HT.

Tableau récapitulatif des plafonds (2025)

Type d’activitéPlafond CA micro-entreprise (HT)Conséquence dépassement sur 2 ans
Vente, restauration, hébergement (BIC)188 700 €Basculement au régime réel simplifié
Prestations de services (BIC) / Activités libérales (BNC)77 700 €Basculement au régime réel simplifié
Location meublée non classée15 000 €Basculement au régime réel simplifié
Location meublée classée / chambres d’hôtes188 700 €Idem

🧮 Micro-BIC & Micro-BNC : ce que ça change au quotidien

Le régime micro-entrepreneur est pensé pour simplifier la vie des indépendants. Que vous soyez en micro-BIC ou en micro-BNC, vos obligations administratives sont allégées par rapport à un régime réel.

Mais attention : cette simplicité cache des différences notables qui peuvent impacter vos revenus nets, vos cotisations et vos choix de développement.

Le principe de fonctionnement

Déclaration du chiffre d’affaires :

Chaque mois ou trimestre, vous déclarez à l’Urssaf le total de vos encaissements (montant réellement payé par vos clients, pas vos devis).

Application de l’abattement fiscal :

L’administration considère qu’une partie de votre CA correspond à vos charges professionnelles :

  • Micro-BIC : 71 % (vente/hébergement) ou 50 % (prestations artisanales/commerciales)
  • Micro-BNC : 34 % (activités libérales)

Calcul de l’impôt sur le revenu :

Après abattement, le montant restant est ajouté à vos autres revenus et soumis :

  • soit au barème progressif (déclaration annuelle),
  • soit au prélèvement libératoire (paiement immédiat en même temps que les cotisations).

Calcul des cotisations sociales :

Elles sont directement proportionnelles au CA et varient selon la catégorie :

  • BIC vente : 12,3 %
  • BIC prestations : 21,2 %
  • BNC : 24,6 % (hors CIPAV) ou 23,2 % (CIPAV)

Exemple comparatif concret

ProfilCA mensuelCatégorieCotisations socialesAbattementBénéfice imposable
Artisan créateur de bijoux2 000 €Micro-BIC (services artisanaux)424 € (21,2 %)1 000 € (50 %)1 000 €
Consultant en stratégie2 000 €Micro-BNC492 € (24,6 %)680 € (34 %)1 320 €
E-commerçant5 000 €Micro-BIC (vente)615 € (12,3 %)3 550 € (71 %)1 450 €

💡 À retenir : deux auto-entrepreneurs avec le même chiffre d’affaires ne conservent pas le même revenu net à la fin du mois. Le classement BIC ou BNC n’est donc pas qu’un détail administratif — c’est un élément stratégique.

Bon à savoir

Si tu crées ton activité en cours d’année, le plafond est proratisé au nombre de jours d’activité sur l’année civile.

💶 Cotisations sociales 2025 (micro-social)

Le micro-social est le régime simplifié qui permet aux auto-entrepreneurs de payer leurs charges sociales au fur et à mesure, en pourcentage direct de leur chiffre d’affaires encaissé.

C’est un système proportionnel et transparent : si vous ne facturez rien, vous ne payez rien.

Comment ça fonctionne

  1. Déclaration : chaque mois ou trimestre, vous déclarez à l’Urssaf le chiffre d’affaires encaissé (hors TVA si vous êtes assujetti).
  2. Application du taux de cotisations : l’Urssaf applique le taux correspondant à votre catégorie d’activité (BIC ou BNC).
  3. Prélèvement : les cotisations sont prélevées directement sur votre compte (ou à payer en ligne).

Ces cotisations couvrent :

  • Maladie / maternité / paternité
  • Retraite de base et complémentaire
  • Allocations familiales
  • CSG / CRDS
  • Invalidité / décès

Les taux 2025 par catégorie

🧩 CatégorieType d’activitéTaux 2025
BIC – VenteVente de marchandises, objets, denrées, hébergement hors location meublée12,3 %
BIC – Prestations de servicesActivités artisanales et commerciales de service21,2 %
BNC – Professions libérales non réglementéesConseil, formation, graphisme, coaching… (régime général)24,6 %
BNC – Professions libérales réglementéesArchitecte, expert-comptable… (affiliés CIPAV)23,2 %

💡 À savoir :

  • ACRE : réduction de 50 % du taux pendant la première année, sous conditions (demande à faire dans les 45 jours suivant la création).
  • Ces taux s’appliquent sur le chiffre d’affaires encaissé, pas sur le bénéfice.

📌 Exemple concret : E-commerçant (BIC – vente) : CA mensuel de 4 000 € → cotisations sociales = 492 € (4 000 x 12,3 %). Coach en développement personnel (BNC non réglementé) : CA mensuel de 2 500 € → cotisations sociales = 615 € (2 500 x 24,6 %).

🧾 Choisir votre option fiscale (barème ou prélèvement libératoire)

En micro-entreprise, vous avez deux façons de payer votre impôt sur le revenu :

  1. Le barème progressif classique (par défaut)
  2. Le prélèvement libératoire (sur option)

Le choix n’est pas anodin : il impacte votre trésorerie, le montant d’impôt à payer et la simplicité de votre gestion.

1. Barème progressif de l’impôt sur le revenu (par défaut)

  • Vous déclarez votre chiffre d’affaires annuel sur le formulaire 2042-C-PRO.
  • L’administration applique l’abattement forfaitaire (selon BIC ou BNC) pour calculer votre bénéfice imposable.
  • Ce bénéfice est ajouté aux autres revenus de votre foyer (salaires, pensions…) et soumis au barème progressif de l’IR.
  • Le paiement se fait l’année suivante, via l’impôt à la source ajusté après déclaration.

Avantage : si vos revenus sont faibles ou si vous bénéficiez de réductions/crédits d’impôt, cela peut être plus avantageux.

Inconvénient : l’impôt est payé avec un décalage, ce qui peut créer une surprise si votre activité décolle.

2. Prélèvement libératoire (sur option)

  • Vous payez l’impôt en même temps que vos cotisations sociales, chaque mois ou trimestre.
  • Le taux est fixe et appliqué sur le CA encaissé :
    • 1 % pour les activités de vente (BIC)
    • 1,7 % pour les prestations de services (BIC)
    • 2,2 % pour les professions libérales (BNC)
  • Plus besoin de calculer l’impôt à part : tout est prélevé en même temps.

Avantage : pas de régularisation à payer l’année suivante, gestion plus fluide.

Inconvénient : si votre revenu fiscal est faible, vous pourriez payer plus que nécessaire.

Conditions pour le prélèvement libératoire

  • Accessible uniquement si le revenu fiscal de référence (RFR) de l’avant-dernière année ne dépasse pas :
    • 27 478 € par part fiscale (pour 2025).
  • Demande à faire auprès de l’Urssaf avant le 30 septembre pour une application l’année suivante.

💡 Astuce : si vous avez déjà d’autres revenus imposables importants, le prélèvement libératoire peut éviter de passer dans une tranche supérieure et lisser vos paiements.

Stratégie

  • Revenus stables et prévisibles → le prélèvement libératoire apporte sérénité.
  • Revenus faibles ou variables → le barème progressif peut être plus avantageux.
  • Pensez à simuler vos impôts chaque année pour choisir la meilleure option.

🧩 Comment savoir si je suis en BIC ou en BNC ?

Savoir si vous relevez du BIC ou du BNC n’est pas qu’un détail technique : c’est un fondement de votre activité en micro-entreprise.

Cette classification impacte :

  • vos plafonds de chiffre d’affaires
  • vos taux de cotisations sociales
  • vos abattements fiscaux
  • et parfois même vos obligations comptables

Et contrairement à ce que certains croient, ce n’est pas un choix libre : c’est la nature réelle de votre activité qui détermine votre catégorie.

Les bases à connaître

1. BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) :

Concerne les activités commerciales, artisanales et industrielles. Inclut la vente de produits, la fabrication, la transformation de matières premières et les services à forte composante matérielle. Exemples :

  • E-commerce (vêtements, bijoux, produits artisanaux…)
  • Restaurateur, traiteur, food-truck
  • Artisan menuisier, plombier, coiffeur
  • Location meublée (même si ce n’est pas une activité commerciale classique)

2. BNC (Bénéfices Non Commerciaux) :

Concerne les professions libérales et les activités intellectuelles, créatives ou artistiques. Peut être réglementé (avocat, médecin, architecte…) ou non réglementé (consultant, coach, formateur…). Exemples :

  • Consultant en stratégie, coach professionnel
  • Développeur web freelance
  • Graphiste indépendant (sans production physique)
  • Auteur, écrivain, illustrateur

💡 À retenir :

  • Produit tangible = BIC
  • Service intellectuel = BNC

Mais attention, certaines activités mixtes peuvent relever des deux.

Les sources officielles pour vérifier

Formulaire P0 micro-entrepreneur :

  • Lors de votre inscription, la nature d’activité que vous indiquez est transmise au CFE (Centre de Formalités des Entreprises).
  • Ce choix détermine la classification initiale.

Courrier de l’INSEE :

  • Reçu quelques jours après l’immatriculation.
  • Contient :
    • votre code APE
    • la désignation de votre activité
  • Le code APE donne une indication mais n’est pas toujours suffisant.

Contact avec votre CFE / Urssaf :

  • CCI → activités commerciales
  • CMA → activités artisanales
  • URSSAF → professions libérales
  • Demander un avis écrit peut vous protéger en cas de contrôle.

Consultation de la nomenclature INSEE et de la doctrine fiscale :

  • La nomenclature d’activités française (NAF) permet de vérifier les codes associés à votre métier.
  • Les instructions fiscales précisent la catégorie applicable à certaines professions.

Bon à savoir

Changer de catégorie en cours de route est possible si votre activité évolue, mais cela entraîne souvent des conséquences fiscales et sociales. À étudier avec un conseiller avant toute modification.

🧑‍💼 Selon l’activité : repères rapides

Le principe en 1 minute

  • BIC = tu vends un bien (que tu l’achètes pour le revendre ou que tu le fabriques), ou tu rends un service à dominante matérielle/artisanale.
  • BNC = tu vends un service intellectuel/libéral (conseil, création immatérielle, soin, enseignement, etc.).

🗂️ Panorama par domaines (avec points d’attention)

DomaineExemples concretsCatégoriePourquoi / Points d’attention
Commerce / venteE-commerce de vêtements, boutique cadeaux, vente de fournituresBICVente de marchandises (activité commerciale).
Artisanat / fabricationCréation de bougies, gravure laser, broderie textile, menuiserieBICTransformation/fabrication + vente de produits.
Personnalisation d’objetsT-shirts, mugs, porte-clés, marque-pages personnalisésBICTu produis (ou fais produire) un objet physique vendu au client.
Services artisanaux/commerciauxCoiffure, esthétique, réparation, ménage, déménagementBIC (prestations)Service manuel/opérationnel rattaché à un savoir-faire matériel.
Professions libérales non réglementéesConsultant, formateur, coach, développeur web, UX/UIBNCPrestation intellectuelle (création immatérielle, conseil).
Professions libérales réglementéesAvocat, médecin, kiné, architecte, expert-comptableBNCProfession libérale encadrée (ordre / réglementation).
Création artistique / auteursÉcrivain, illustrateur, photographe auteurBNCŒuvres originales et droits d’auteur.
Photographie – prestationMariage, portrait, événementiel, studioBICPrestation de service “sur commande” (artisanal/commercial).
Graphisme / designLogo, maquettes, brand kit (fichiers livrés)BNCCréation immatérielle vendue comme service.
Graphisme + vente de supportsTirages, affiches, papeterie imprimée par toiBICVente physique de produits imprimés.
Numérique – produitsThèmes/templates, presets, apps “prêt-à-télécharger”🟨 Zone griseSouvent BIC (vente de “biens” numériques). Mais si droits d’auteur/royalties → peut relever du BNC. Documente le modèle et valide avec l’Urssaf.
Formation / enseignementCours, coaching, ateliers (live ou asynchrone)BNCTransmission de savoir (service libéral).
Formation + supports physiquesCours + manuel/kits expédiésBIC + BNCService BNC + vente de supports (BIC) → suivre séparément.
Hébergement / tourismeGîte, chambre d’hôtes, meubléBICPrestation d’hébergement = commercial.
Restauration / foodRestaurant, food-truck, traiteurBICVente de denrées (sur place/à emporter).

Zones grises récurrentes (à clarifier)

  • Produits numériques (ebooks, templates, presets) : fréquents en BIC (vente d’un “bien”), mais BNC si rémunérés au titre d’une œuvre (droits d’auteur).
  • Photographe : auteur (vente d’œuvres) → BNC ; prestataire (mariage, corporate) → BIC.
  • Graphiste : fichiers livrésBNC ; impression et vente d’objetsBIC.
  • Coach / formateur vendant aussi des kits physiques : BNC + BIC (à ventiler). 👉 Réflexe : décrire précisément sur devis/factures ce que tu vends (service immatériel vs. produit), et conserver la preuve en cas de contrôle.

Activité mixte : comment t’organiser simplement

  1. Séparer le CA par ligne d’activité (ex. colonnes “BIC-vente”, “BIC-prestations”, “BNC”).
  2. Facturer clairement : une ligne service (BNC), une ligne produit (BIC) quand tu mixes.
  3. Appliquer les bons taux (cotisations/abattements) par catégorie.
  4. Piloter les plafonds distinctement (vente/hébergement vs. services/libéral).

🚧 Erreurs à éviter… et solutions

Le choix entre BIC et BNC ne dépend pas de vos préférences, mais d’une classification fiscale stricte. Pourtant, beaucoup d’auto-entrepreneurs se trompent au démarrage… et les conséquences peuvent être coûteuses. Voici les pièges les plus fréquents et comment les éviter.

Erreur n°1 : Mal déclarer un chiffre d’affaires mixte

Un auto-entrepreneur qui vend des produits (BIC) et propose des prestations intellectuelles (BNC) doit ventiler son chiffre d’affaires en deux parties.

💡 Solution : Tenez deux suivis distincts dans votre facturation et vos livres de recettes. Chaque activité a son plafond et son taux d’abattement.

Erreur n°2 : Ne pas anticiper les plafonds

Certaines activités frôlent rapidement le plafond (ex. un artisan qui vend et installe ses produits). Un dépassement peut entraîner la perte du régime micro.

💡 Solution : Faites un point trimestriel sur vos encaissements et projetez la fin d’année. Utilisez un tableau Excel ou un outil en ligne pour visualiser vos plafonds en temps réel.

Erreur n°3 : Oublier l’impact sur les cotisations sociales

BIC et BNC n’ont pas les mêmes taux de cotisations sociales ni le même abattement fiscal.

💡 Solution : Avant de fixer vos prix, calculez vos charges en fonction de votre catégorie. Une mauvaise estimation peut réduire fortement votre marge.

Erreur n°4 : Changer d’activité sans mettre à jour sa catégorie

Si vous démarrez en BNC comme consultant et que vous ajoutez une boutique en ligne (activité BIC), vous devez signaler cette nouvelle activité à l’Urssaf.

💡 Solution : Déclarez tout changement d’activité via votre espace autoentrepreneur.urssaf.fr. Cela évite les régularisations fiscales rétroactives.

Astuce : Si vous cumulez plusieurs types d’activités (par exemple vente de produits + formation), vous serez imposé dans chaque catégorie séparément, avec ses propres plafonds et taux. Un suivi précis est indispensable.

✅ Conclusion

La différence entre BIC et BNC n’est pas un détail : elle impacte directement vos plafonds, vos cotisations et vos impôts. Comprendre votre catégorie, c’est sécuriser votre gestion et éviter les mauvaises surprises. En cas de doute, vérifiez auprès des organismes compétents : mieux vaut clarifier dès le départ que corriger plus tard.

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Questions fréquentes

Puis-je changer de catégorie (BIC ou BNC) si mon activité évolue ?

Oui. Si votre activité change de nature (par exemple, vous passez du conseil à la vente de produits), votre catégorie fiscale peut évoluer. Il faut alors en informer l’URSSAF ou le CFE compétent afin de mettre à jour votre régime.

Que se passe-t-il si j’exerce deux activités différentes en micro-entreprise ?

Chaque activité est rattachée à sa propre catégorie (BIC ou BNC) et doit respecter son plafond spécifique. Vous devez tenir une comptabilité séparée des recettes et appliquer le taux de cotisation correspondant à chaque type d’activité.

Les professions artistiques sont-elles en BIC ou en BNC ?

Cela dépend. Un artiste qui vend ses œuvres physiques peut être en BIC, alors qu’un illustrateur freelance rémunéré pour ses créations peut relever du BNC. Les cas particuliers doivent être confirmés par l’URSSAF ou une AGA (Association de Gestion Agréée).

Y a-t-il un impact sur la TVA selon que je suis en BIC ou BNC ?

Le type de bénéfice (BIC ou BNC) n’influe pas directement sur la TVA. C’est surtout le plafond de chiffre d’affaires et votre régime (franchise en base ou réel simplifié) qui déterminent si vous devez facturer la TVA.

Les taux de cotisations peuvent-ils évoluer en cours d’année ?

Oui. Les taux du micro-social sont fixés annuellement, mais peuvent être ajustés par l’État en fonction des réformes ou des lois de finances. Il est donc important de vérifier chaque année les taux applicables.