Article suivant

Comment faire un audit SEO ?
Vous voulez savoir pourquoi votre site n’apparaît pas (ou pas assez) sur Google ? Un audit SEO dresse l’état des lieux, met en lumière les blocages (technique, contenu, popularité) et trace une feuille de route concrète pour gagner des positions, du trafic… et des conversions.
🧩 Définition d’un audit SEO
Un audit SEO est un bilan de santé de votre site visant à expliquer pourquoi il est (mal) visible sur Google et comment l’améliorer. Il analyse trois piliers — technique (exploration/indexation, vitesse, mobile), contenus (adéquation à l’intention de recherche, qualité, structure) et popularité (liens entrants, réputation) — puis fournit une feuille de route priorisée avec des actions impact × effort.
🎯 Pourquoi réaliser un audit SEO
Identifier les vrais freins : indexation, lenteur, mobile, titles/metas faibles, contenus hors-intention, maillage à revoir.
Prioriser par impact × effort : distinguer Quick Wins (metas, maillage, erreurs techniques) et chantiers structurants (architecture, pages piliers).
Aligner le contenu avec la recherche : formats attendus (guide, tuto, comparatif), fusion des doublons, nouvelles pages à créer.
Assainir technique & UX : Core Web Vitals, accessibilité, données structurées, navigation claire = meilleur ranking et meilleures conversions.
Se situer face aux concurrents : voir leurs forces (formats, liens) et vos opportunités (gaps de contenu/backlinks) pour les dépasser.
Quand ? Avant/après refonte, en cas de stagnation/baisse de trafic, ou à l’entrée d’un marché concurrentiel.
Bon à savoir
Un audit n’est pas un rapport “one shot” : c’est le point de départ d’un plan d’actions, avec un calendrier, des responsables et un suivi (J+30, J+90, trimestre).
🪜 Réaliser un audit SEO
1) Branchez les outils et fixez le but
- Installez/ouvrez Google Search Console et Google Analytics (ou équivalent).
- Décidez de 2–3 KPI simples à améliorer : ex. +30 % de trafic organique sur 5 pages clés en 3 mois.
- Listez ces 5 pages clés (celles qui doivent rapporter des leads/ventes).
2) Êtes-vous bien visibles ?
- Tapez
site:votredomaine.comsur Google : vos pages importantes sortent-elles ? - Dans Search Console → Indexation → Pages : repérez exclues, 404/500, noindex, redirections en chaîne.
- Vérifiez robots.txt, sitemap.xml (déclaré dans GSC) et qu’une seule version du site répond (HTTPS, sans www ou avec, pas les deux).
Action si problème : corriger/retirer noindex involontaires, rediriger les 404 utiles, forcer une version canonique.
3) Le site est-il rapide et lisible sur mobile ?
- Lancez PageSpeed Insights sur 2–3 pages : notez images lourdes, LCP/CLS/INP (indicateurs Core Web Vitals), scripts lents.
- Ouvrez vos pages sur téléphone : texte lisible ? boutons cliquables ? pas de pop-up intrusif ?
Actions rapides : compresser images, activer cache, retarder les scripts non essentiels, corriger la mise en page qui “saute”.
4) Vos pages répondent-elles vraiment à la recherche ?
Pour chaque page clé :
- Cherchez votre requête cible sur Google : voyez le format dominant (guide, tuto, liste, comparatif) et le niveau de détail.
- Comparez votre page : H1 clair, H2/H3 scannables, paragraphes courts, exemples/captures concrets ?
- Repérez doublons/cannibalisation (deux pages pour la même requête).
Actions : aligner le format attendu, enrichir avec preuves (exemples, chiffres), fusionner les doublons et faire une redirection 301 vers la meilleure page.
5) Faites cliquer sans réécrire tout : Title & Meta
- Si CTR bas dans GSC : reformulez le Title (bénéfice clair + mot-clé naturel) et la Meta description (promesse + objection levée).
- Ajoutez un sommaire si la page est longue ; pensez FAQ en fin d’article (utile + peut déclencher un rich result).
6) Reliez vos pages : maillage interne
- Depuis vos pages à trafic, ajoutez 2–3 liens vers chaque page clé avec une ancre descriptive (pas “cliquez ici”).
- Évitez les pages orphelines : toute page utile doit recevoir au moins un lien interne.
7) Regardez l’autorité (liens entrants) et vos concurrents
- Avec l’outil à votre disposition (Ahrefs, SEMrush ou rapports existants), notez qui vous lie et qui lie vos concurrents.
- Identifiez 2–3 actifs à créer qui attirent des liens : guide de référence, étude chiffrée, outil/calculateur.
8) Priorisez et planifiez
Classez vos tâches Impact × Effort :
- Semaine 1–2 : indexation, titles/metas, compressions d’images.
- Semaine 3–4 : enrichir 2 pages clés + maillage.
- Mois 2–3 : créer 1 page pilier / 1 actif à lier + premières actions de netlinking.
Attribuez qui fait quoi et d’ici quand. Fixez une revue à J+30 et J+90.
9) Mesurez et ajustez
Chaque mois, suivez dans GSC : impressions, positions, CTR des pages clés ; dans Analytics : engagement et conversions.
Si CTR bas → retester Title/Meta. Si temps de lecture faible → enrichir/clarifier. Si positions stagnent → renforcer maillage et preuves, obtenir 1–2 liens pertinents.
Bon à savoir
L’audit n’a de valeur que s’il débouche sur un plan d’actions priorisé : impact estimé (↑ trafic/CA), effort (temps/coût), priorité (H/M/B). Une matrice Impact x Effort aide à trancher rapidement.
📊 Comment analyser ses résultats… et mettre en place des améliorations
1) Suivez 4 KPI par page dans un tableau simple (mensuel)
Impressions (vu ?), Position (où ?), CTR (cliqué ?), Sessions/Conversions (agit ?).
2) Lisez les signaux comme un entonnoir et corrigez vite
- Impressions basses → indexation/maillage à renforcer, variantes moins concurrentielles.
- Impressions hautes, CTR bas → retravail Title/Meta (bénéfice concret, angle clair).
- CTR OK, position >10 → enrichir (preuves, FAQ, sommaire), maillage + 1–2 backlinks.
- Trafic OK, conversions faibles → UX/CTA : proposition de valeur, vitesse mobile, offre.
3) Choisissez 3 leviers maximum par cycle (focus)
- Snippet : 1 test Title/Meta/page à fort volume.
- Contenu : ajouter exemples/chiffres/FAQ, fusionner doublons (+301).
- Maillage & technique : 2–3 liens internes vers la page cible, compresser images, cache/CDN.
- Popularité : 1 “actif à lier”/trimestre (guide/outil) + quelques partenariats pour backlinks.
4) Mini plan 30/60/90 (exemple)
J+30 : indexation propre, Title/Meta de 5 pages, maillage prioritaire.
J+60 : enrichir 2 pages clés, fusionner 1 doublon, lancer 1 actif à lier.
J+90 : bilan KPI, nouveaux tests Title/Meta, créer 1 page pilier + liens internes.
5) Rituel mensuel (boucle)
Exporter KPI → diagnostiquer (entonnoir) → 3 actions ciblées → implémenter → mesurer → itérer.
💸 Audit SEO gratuit vs payant : que choisir ?
Audit gratuit (ou “maison”)
Parfait pour un premier état des lieux : avec Google Search Console, PageSpeed et un petit crawl, vous repérez les gros irritants (indexation, vitesse, metas, maillage). Idéal pour petits sites, budgets serrés, ou pour préparer un futur audit pro. Limites : vision partielle, peu de priorisation et pas d’analyse concurrentielle/profonde (logs, backlinks, cannibalisation complexe).
Audit payant (expert/agence)
Utile dès que le SEO impacte votre CA ou qu’il y a des enjeux techniques : refonte, international, sites volumineux, baisse de trafic, pénalité. Vous obtenez un diagnostic complet, une feuille de route priorisée (Impact × Effort), des benchmarks concurrents, des recommandations opérationnelles (qui fait quoi, quand, avec quels KPI) et souvent un suivi à J+30 / J+90. Coût plus élevé, mais rentable dès qu’une partie du business dépend du trafic organique.
Comment trancher ?
- Site simple / début de démarche → commencez par un audit gratuit + quick wins.
- Site stratégique / refonte / trafic en jeu → optez pour un audit payant avec accompagnement jusqu’à la mise en œuvre.
- Approche hybride : faites un pré-audit interne (collecte GSC, pages clés, problèmes visibles), puis confiez l’analyse fine et la priorisation à un expert pour gagner du temps… et des positions.
✅ Conclusion
Un bon audit SEO ne s’arrête pas à un diagnostic : il débouche sur quelques actions prioritaires, un calendrier réaliste (J+30/J+90) et des KPI simples à suivre (impressions, positions, CTR, conversions). En corrigeant d’abord le socle (indexation, vitesse, mobile), puis en alignant vos contenus sur l’intention de recherche et en renforçant maillage + popularité, vous transformez un rapport en gains mesurables.
Dans la formation Référencement naturel d’Educademy, on vous équipe de checklists d’audit, d’une méthode de priorisation Impact × Effort, de gabarits pour pages piliers, et d’un rituel de suivi mensuel pour faire durer vos résultats.
Questions fréquentes
Combien de temps dure un audit SEO et quand voir des effets ?
Un audit opérationnel se mène en 1 à 3 semaines selon la taille du site. Les quick wins (indexation, titles/metas, maillage) peuvent bouger les courbes en 4–8 semaines ; les chantiers de fond montrent leur plein effet sur 3–6 mois.
Quels outils minimum pour démarrer ?
Google Search Console (couverture, CTR, requêtes), Google Analytics (engagement/conversions), PageSpeed Insights (vitesse/mobile) et un crawler de base. Le reste (logs, outils de liens/keywords) accélère et affine, mais n’est pas indispensable pour une première passe.
Faut-il tout corriger d’un coup ?
Non. Classez Impact × Effort, corrigez d’abord le bloquant (noindex, 404/chaînes de redirections, version canonique), puis attaquez snippet & maillage, et seulement après l’enrichissement des contenus et la popularité. Mieux vaut peu mais priorisé que tout et n’importe quoi.
L’audit change-t-il selon e-commerce, SaaS, média… ?
Le socle est le même (technique, contenu, popularité), mais les KPI et gabarits varient : fiches produit + filtres pour l’e-commerce, pages fonctionnalités + onboarding pour le SaaS, rubriques/archives pour un média. L’audit doit tenir compte du modèle.
Audit gratuit ou payant : comment choisir ?
Pour un petit site ou une mise en jambe, un audit gratuit/maison suffit à identifier les gros irritants. Si votre trafic organique pèse sur le CA (ou en cas de refonte/forte concurrence), l’audit payant apporte priorisation, benchmark et accompagnement jusqu’aux résultats.